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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 23:49

 

 SOS: SAUVONS L’ÉCOLE

 

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PRÉAMBULE : 

 

 

Je me fais l’écho de toutes ces bonnes âmes, des Ath Saidha, pour transmettre en leurs noms ce message :

tout en appréhendant d’emblée, de la part d’une poignée de négativistes, la rengaine du ‘’chante canari, chante.

 

                            SAUVONS L’ECOLE

 

- pour une large diffusion de bouche à oreille et à reprendre sur vos murs Facebook-

 

          Concomitamment à celles de Voujlil et Taourith Ou3avla, l’école d’Ath Saidha a vu son édification entamée vers 1871.

 

Pour l'histoire, elle a ouvert ses portes aux premiers enfants scolarisés d’Ath Saidha et aux six villages avoisinants, vers 1889.

Depuis cette date jusqu’à l’entame de la révolution en 1954/1955, plusieurs de nos aînés ont fourbi leurs connaissances en ces lieux, pour ensuite conquérir les grandes villes du pays et celles d’outre-mer.

 

Entre ces deux dates, elle a totalisé 65 scolarités dispensées par deux instituteurs hébergés sur place avec leurs familles respectives dans deux appartements intégrés dans cet ensemble scolaire.

 

Aux stigmates de la guerre, est venu se greffer le désintéressement des autorités publiques pour tout ce qui a trait à la vie dans les villages reculés et éprouvés par les durs impacts du conflit armé.

 

On a fait violence à ce lieu du savoir, puisque depuis 60 ans, l’école a été vouée aux gémonies.

 

Eu égard à cette indifférence autant des pouvoir publiques que de la population, la nature ayant horreur du vide et vu la vacance des lieux, des squatters du genre animal  ont pris possession des lieux… (biens) vacants.

 

Si Jean de La Fontaine était un contemporain, je tendrais à croire que, c'est en ces lieux délaissés depuis tant d'années, qu'il a enseigné aux ''personnages'' de ses fables, le langage des humains.

Dans le roucoulement des volatiles ayant pris possession du site, on perçoit  quelquefois en tendant bien l'oreille, des similitudes aux litanies oiseuses des humains.

 

Elle a dispensé le savoir à plusieurs génération jusqu’en 1954 soit l’équivalent de 65 scolarités.

Malheureusement, durant les 64 dernières années, elle s’est vue assaillie par des nuées de "sauterelles bipèdes" prédatrices sous le regard passif des autorités administratives.

Ces mêmes autorités qui détournaient la tête face à cette prédation ont en aussi mis du leur.

Elles se sont mises de la partie pour dégarnir prestement l’école de ce qui restait viable comme matériaux (tuiles, carrelage) et autres boiseries (portes, fenêtres etc.).

Malgré cela, elle ressuscitait juste pour accueillir les urnes à chacune des élections.

 

Pour mesurer son état de délabrement, suivez ce lien :

 

http://athsaidha.over-blog.com/article-l-ecole-en-ruine-106949356.html

                     

 

 

 

 

 

Ravivons notre fierté et tentons de lui redonner vie.

Je m’adresse à toutes les bonnes âmes pour un sursaut salvateur par égard à ce lieu du savoir, pour ce magnifique patrimoine historique collectif.

Observez cette architecture et ce panorama!

Ne sont-ils pas des vestiges dont le prestige  mériterait d’être réhabilité et rehaussé à l’instar de tout ce qui est en usage chez nos voisins immédiats?

 

       Vue panoramique du Djurdjura et de la vallée de la Soummam

 

 

 

(Voir album photos en diaporama en bas de page).

……

 

Oui, parfaitement, j’appréhende d’emblée, de la part d’une poignée de négativistes, la rengaine du ‘’chante canari, chante.

 

Mais là, le message ne s'adresse pas à eux, il s’adresse :

- aux personnes dotées de discernement,

- aux personnes sensibles à tous ce qui relève du domaine culturel et de la collectivité,

- aux personnes attachées à leurs origines et à leur identité,

- aux personnes ayant un lien passé ou présent avec l’école et/ou le village,

- aux personnes pouvant aider par le biais d’un mécénat,

- aux cadres résidents et/ou non résidents, ayant un lien ou non avec les lieux.

- enfin à toutes personnes soucieuses d’apporter une contribution aussi minime soit-elle.

 

         Une pincée de dinars, une poignée d’euros ou quelques dollars de plus, pour des personnes dignes et jalouses de leur patrimoine, ne sauraient appesantir l’élan de solidarité qu’on brandit avec fierté et qu’on dit séculaire dans nos contrées.

Ne dit-on pas que l’intention (même validée par un modeste pécule) vaut l’action (dont la valeur est inestimable au regard de DIEU).

 

        En termes d’apports financiers, les espoirs sont fondés sur les cadres et le mécénat qui d’une manière certaine répondront favorablement CHACUN EN FONCTION DE SES MOYENS.

 

 Les bonnes actions étant rétribuées par Dieu ; 

{ A celui qui fait à Dieu un beau prêt, Dieu le rendra avec abondance.} (Coran II, 245).

       Dans un passé récent, les faits et les actes de nos concitoyens en témoignent.

Les bonnes intentions ont réalisé une multitude de bonnes choses d’utilité publiques.

Leur contribution leur est reconnue de leur vivant et pour certains après leur disparition (Rabi Yarhamhoum) et un hommage appuyé doit leur être rendu en toutes occasions.

 

L’objectif de cette initiative, c’est de suppléer la défaillance des pouvoirs publics dans un premier temps en entreprenant des travaux d’urgence pour maintenir en vie cette école ou du moins ce qu’il en reste de viable.

L’évidence de la disparition de cet édifice eu égard à l’usure par manque d’entretien -même de fortune-, pénaliserait sans aucune équivoque le village d’Ath Saidha.

 

Ne sachant pas de quoi l’avenir de cette école sera fait, préservons lui une chance de survie.

Il ne saurait être engagé d’opérations démesurées qui ne seraient pas en adéquation avec nos capacités financières.

 

Le débat sur la question étant engagé, le volet commentaires de cet article demeurera ouvert pour toutes suggestions pouvant booster les choses.

….

 

PS/ J’ouvre en mon nom personnel la rubrique des débats.

Par ailleurs, je marque mon engagement et ma contribution fiduciaire pour une action dans les plus brefs délais.

Je mets aussi en débat quelques idées (elles restent à conforter et à débattre collégialement.

- Collecter en urgence une somme d’argent pour entamer l’opération de

- Nettoiement et de clôture de l’enceinte (grillage) et de menus travaux de maintien.

- Faire l’état des lieux et lister les travaux sans grosses incidences

financières.

- Classer et évaluer les travaux par importance et  par priorités.

- Dégager la liste des travaux à la portée de ressources potentielles et/ou

disponibles.

A mon sens, la toiture détériorée partiellement devrait etre prise en charge

à court terme.

Avec une évaluation approximative, son coût est à la portée d’une bourse moyenne.

- Le recueillement et la prière sur les morts se faisant dans la cour de l’école,

faute de mieux, il serait peut-être temps de prévoir une ou deux salles d’eaux (fermant à clefs) pour la circonstance.

Nombreux sont les personnes étrangères présentes pour la procession.

- Pour avoir l’écoute et l’audience des pouvoirs publics, leurs

interlocuteurs doivent être réglementairement structurés (par exemple: association de sauvegarde de l’école et du patrimoine en général).

Là, les voies de recours seront plus accessibles et la portée des interpellations n’aura que plus d’impact.

Auquel cas, il faut établir légalement un cahier de revendications à

soumettre d’une façon progressive et par palier à qui de droit.

Ainsi donc, en possession d’arguments réglementaires, les chances d’un aboutissement sont plausibles et envisageables.

 Inscrire la réhabilitation du site et susciter l’intérêt des administrateurs sur

des créneaux pédagogiques comme :

- Centre (ou antenne) de soins

- Annexe d'APC ou autre administration

- Ecole primaire

- Ecole de formation professionnelle de jeunes filles ou garçons

- Ecole d’initiation à l’informatique

- Ecole de couture et de broderie

- Ecole de viennoiserie et de pâtisserie

- Ecole d’alphabétisation pour adultes

- Bibliothèque centrale ou salle de projection

- Salle de sport aménagée

- Salle de culturisme

- Salle multisports de combat

- Ecole d’initiation à l’agriculture locale

- Ecole de formation artisanale

- Et autre salle pouvant abriter toutes manifestations culturelles, festives,ou tous autres événements...de la vie dans leS villageS.

 

En attendant, il y a lieu de recueillir des volontaires pour animer les préliminaires (un semblant d’Assemblée constitutive provisoire) en vu de la formalisation des statuts d'une association de sauvegarde du patrimoine.

 

 

ÉPILOGUE :

 

Un chat, oui, un chat a bien sauvé du froid un bébé en Russie

      Le bébé était abandonné dans une rue d'Obninsk, en Russie, seul dans une boîte.

S'il a survécu au froid, c'est grâce à l'instinct animal d'un chat qui l'a réchauffé de longues minutes en se blottissant contre lui. " Le bébé n'était dehors que depuis quelques heures et grâce à Masha, il n'a gardé aucune séquelle ", a assuré un porte-parole de l'hôpital où a été transporté l'enfant.

C'est également grâce au chat et à ses miaulements que le voisinage a fini par remarquer le bébé.

" J'ai entendu Masha et j'ai d'abord pensé qu'elle était blessée. Vous pouvez imaginer ma stupeur lorsque je l'ai vu allongée dans une boîte, à côté d'un petit garçon ", a déclaré Irina Lavora.

A méditer !!!

 

(Voir album photos ci dessous en diaporama).

Omar Bouazza

Omarbouazza2@yahoo.fr

 

DIAPORAMA

 

 SOS: SAUVONS L’ÉCOLE
 SOS: SAUVONS L’ÉCOLE
 SOS: SAUVONS L’ÉCOLE
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